Struggling for a Home

Housing, Urban Displacement, and Collective Action


A SSHRC-Funded Research Project / Un projet de recherche financé par le CRSH / Un proyecto de investigación financiado por el SSHRC de Canadá

"The residential is political—which is to say that the shape of the housing system is always the outcome of struggles between different groups and classes. (...)

Posing the housing question today means uncovering the connections between societal power and the residential experience. It means asking who and what housing is for, who controls it, who it empowers, who it oppresses. It means questioning the function of housing within globalized neoliberal capitalism. (...)

Housing is the precondition both for work and for leisure. Controlling one’s housing is a way to control one’s labor as well as one’s free time, which is why struggles over housing are always, in part, struggles over autonomy. More than any other item of consumption, housing structures the way that individuals interact with others, with communities, and with wider collectives. Where and how one lives decisively shapes the treatment one receives by the state and can facilitate relations with other citizens and with social movements. No other modern commodity is as important for organizing citizenship, work, identities, solidarities, and politics."

- David Madden & Peter Marcuse, In Defense of Housing, Verso, 2016, p. 4-12.

"Le résidentiel est politique, c'est-à-dire que la forme du système de logement est toujours le résultat de luttes entre différents groupes et différentes classes. (...)


Poser la question du logement aujourd'hui, c'est exposer les liens entre le pouvoir sociétal et l'expérience résidentielle. Cela implique de demander à qui et à quoi sert le logement, qui le contrôle, qui il renforce, qui il opprime. C'est s'interroger sur la fonction du logement dans le capitalisme néolibéral mondialisé. (...)


Le logement est la condition préalable à la fois au travail et aux loisirs. Contrôler son logement est un moyen de contrôler son travail ainsi que son temps libre, c'est pourquoi les luttes pour le logement sont toujours, en partie, des luttes pour l'autonomie. Plus que tout autre bien de consommation, le logement structure la manière dont les individus interagissent avec les autres, avec les communautés et avec des collectifs plus larges. Le lieu et la façon dont on vit façonnent de manière décisive le traitement que l'on reçoit de la part de l'État et peuvent faciliter les relations avec les autres citoyens et avec les mouvements sociaux. Aucune autre marchandise moderne n'est aussi importante pour organiser la citoyenneté, le travail, les identités, les solidarités et la politique".

- David Madden & Peter Marcuse, In Defense of Housing, Verso, 2016, p. 4-12.

"Lo residencial es político, lo que quiere decir que la forma del sistema de vivienda es siempre el resultado de luchas entre diferentes grupos y clases. (...)


Plantear la cuestión de la vivienda hoy significa destapar las conexiones entre el poder social y la experiencia residencial. Significa preguntarse para quién y para qué es la vivienda, quién la controla, a quién empodera, a quién oprime. Significa cuestionar la función de la vivienda dentro del capitalismo neoliberal globalizado. (...)


La vivienda es la condición previa tanto para el trabajo como para el ocio. Controlar la vivienda es una forma de controlar el trabajo y el tiempo libre, por lo que las luchas por la vivienda son siempre, en parte, luchas por la autonomía. Más que cualquier otro bien de consumo, la vivienda estructura la forma en que los individuos interactúan con los demás, con las comunidades y con colectivos más amplios. Dónde y cómo se vive condiciona decisivamente el trato que se recibe por parte del Estado y puede facilitar las relaciones con otros ciudadanos y con los movimientos sociales. Ninguna otra mercancía moderna es tan importante para organizar la ciudadanía, el trabajo, las identidades, las solidaridades y la política".

- David Madden & Peter Marcuse, In Defense of Housing, Verso, 2016, p. 4-12.